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L’auteur décrit 7 conditions propices à la créativité, en s’appuyant sur de nombreux exemples historiques:

  • L’erreur positive
  • Des plates-formes ouvertes
  • Des réseaux liquides et informels
  • L’«adjacent possible» (ou combinaison d’idées existantes ailleurs)
  • L’intuition lente (les innovations tombent rarement du ciel, mais demandent souvent une longue maturation)
  • La sérendipité (découvrir autre chose que ce que l’on recherche)
  • L’«exaptation» (ou adaptation de procédés proches ou analogues, comme le pressoir à vin par Gutenberg)

D’après lui, les innovations sont plutôt des assemblages et les innovateurs sont plus des « bricoleurs » que des « ingénieurs ».

« Ceux qui poussent les frontières du possible y parviennent rarement dans des moments de grande inspiration. Leurs concepts incubent et se développent lentement, parfois pendant des décennies. Ils sont imbriqués avec les idées et parfois les technologies, voire les innovations d’autres personnes ».

Cet ouvrage constitue en fait une actualisation attrayante de l’ancien ouvrage de référence d’Arthur Koestler, « le Cri d’Archimède ».

Il remet en cause le mythe bien français de « La Grande Idée Technologique trouvée dans un grand moment d’inspiration solitaire ».

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